La Hodna fait partie d’un vaste ensemble de hautes plaines plus ou moins sèches, éloignées de 100 à 120 km de la mer, derrière l'écran des chaînes de l’Atlas tellien. Elles sont ainsi soustraites en grande partie aux influences maritimes, notamment les pluies d'origine méditerranéenne ; par contre l'Atlas saharien n'est pas suffisamment élevé pour les isoler des influences desséchantes du désert. Ces plaines s'enfoncent entre 400 et 700 mètres en contre-bas de montagnes hautes de plus de 1.400 et parfois de plus de 1.800.
La chaîne montagneuse du Hodna est constituée, de l'ouest-nord-ouest à l'est-sud-est, par les monts des Ouennougha (djebel Choukchot, 1 832 m), de Dréat (djebel Mansourah, 1 863 m), les monts des Maadid (1 885 m), le Bou Taleb (djebel Afghane, 1 890 m), les monts des Ouled Sellem (djebel Guetiane, 1 840 m) et les monts de Belezma.
Pour les habitants locaux appelés Hodniya (tribus des O. Madhi, des O. Derradj et des O. Sahnoun) : Bled El Hodna est une région aux caractères précis : ce sont les plaines situées à l'Est et au Nord d’une vaste Sebkha qui enrichissent de leurs eaux les rivières originaires du Tell.
C'est une région où la culture des céréales est localement possible grâce à l’eau dérivée de ces rivières. Elle s’étend, au pied des montagnes, entre le djebel Metlili et les monts des O. Soltan, à l'Est, jusqu’ au-delà de Msila au Nord-Ouest.
Sur la Route des Monts et Plaines de la Hodna.
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